Une vie de patachon

 
Paroles et musique: Jean-Marc PAVAGEAU – Le 26/12/1999 – ISWC : T-003.891.843.2

1°)- Je n’ai vécu que du péché par la chair et la gourmandise
J’aimais trop boire et trop manger pour obéir à vos églises
Par chance habité par le vice et l’esprit de contradiction
Je n’eus point le bonheur complice d’épousailler vos religions (bis)

2°)- Persécuté comme hérétique sur ma bonne terre de Vendée
J’ai dû m’astreindre à quelques rites pour m’éviter d’être lynché
Ma vocation d’enfant de chœur me vint d’un coup de pied aux fesses
Mais j’y trouvai quelques faveurs en sirotant le vin de messe (bis)

 3°)- Et j’ai grandi dans ce milieu, dans ce beau monde des croyants
Où l’amour qui descend des cieux vous donne une tête d’enterrement
Et ce fut l’illumination le jour où j’ai perdu la foi
Quand le sacristain ventre rond pilla le tronc de saint François (bis)

 4°)- Je me mariais à l’église, pigeonné par une bigote
De celle qui vous canonise avant qu’on ait vu sa culotte
Y’avait des jours pour faire la chose. Une fois suffit pour deux lardons
Que talonnait sa ménopause en me privant d’autres occasions (bis)

 5°)- Certes fidèle en sentiment, je n’en étais pas moins un homme
Et concernant mon instrument, je fus vaincu par mes hormones
M’ouvrant sa porte au presbytère la brave bonne du curé
Me consola, genoux à terre, entre un Pater et deux Ave (bis)

 6°)- Mon épouse eut vent de l’affaire, Dieu sait par quelle confession,
Mais sur les conseils de sa mère, prit de nouvelles résolutions
Soudainement attentionnée, parée d’un sourire angélique,
Ma sainte femme à mon chevet m’empoisonnait à l’arsenic (bis)

 7°)- Me voilà mort six pieds sous terre, des primevères dans les narines,
Où j’apprécie, sous mon calvaire, les pissenlits par les racines
Une vision pourtant m’angoisse et vient hanter mes longues nuits,
J’ai peur que ma vieille trépasse et s’éternise dans mon lit (bis)

 8°)- Aussi j’ai préféré l’enfer où seuls les païens sont admis
Car n’en déplaise au vieux saint Pierre, c’est pas la joie son paradis !
Ici avec tous mes copains, préservés des crises de foie,
On trinque à la santé des saints qui s’emmerdent comme des rois (bis)

 

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