Une lettre pour un amour

 
Paroles et musique: Jean-Marc PAVAGEAU – Le 16/06/2013 – ISWC : T-703.105.730.6

1°)- Que la rosée du chagrin bénisse mon parchemin.
Puisse Madame votre cœur gros sécher ses larmes entre mes mots.
Si la douleur vous étreint quand votre cœur se retient,
Serrez-moi contre votre peau, je boirai seule tous vos sanglots.

Mon papier n’est pas précieux mais caressé par vos yeux
Le voilà noble et magicien, tout cousu d’or et de parfums.
Les mots que je porte en moi vous sont signés d’une croix,
Car celui qui les a écrits a bien trop peur d’être éconduit.

1er Refrain : Pour arriver jusqu’à vous, j’ai voyagé sans le sou
Dans les songes d’un musicien endormi sur son clavecin.
Dans ses rêves les plus fous il embrassait votre joue
En accordant vos cheveux longs aux notes de ses partitions.

Au petit jour éveillé, de la plume à l’encrier,
Il est venu tatouer mon corps, de son amour, en lettres d’or.

2°)- Perdue depuis trois cents ans dans les méandres du temps
Avant qu’enfin vous m’ayez lu, mais mon auteur a disparu
Il vous aimait tant Madame. Dieu ait pitié de son âme.
Mais aux couleurs de votre vie, il vous a peint des symphonies.

Sur mon papier de bohème il m’a confié ce poème
Comme une lettre à l’océan du voyage à travers le temps
Ses mots gagnent le rivage mouillé de vos lèvres sages
Après cent mille et une nuits ils vont partager votre vie

2ème Refrain : Ils sont venus jusqu’à vous en voyageant sans le sou
Dans les songes d’un musicien endormi sur son clavecin
Dans ses rêves les plus fous il embrassait votre joue
En accordant vos cheveux longs aux notes de ses partitions

 Au petit jour éveillé, de la plume à l’encrier,
Il est venu tatouer mon corps, de son amour, en lettres d’or.

3°)- Le poète musicien est parti, qui s’en souvient,
Franchir les barrières du temps, il vous aimait infiniment.
Ses larmes, son témoignage font pleurer votre visage
L’amour est chose facétieuse, barricadée, mystérieuse.

Il vous a aimée si bien que votre peau s’en souvient
Du plus profond de votre corps il vous revient à la mémoire
Vous étiez l’astre suprême, rayonnante et souveraine
Lui n’était rien qu’un troubadour voulant exprimer son amour

Refrain final : Il n’a écrit que pour vous, sur mon papier, pauvre fou
S’il me savait entre vos mains il m’aurait béni de parfum
Dans ses rêves les plus beaux, votre souffle sur ses mots
Caressés par vos cheveux longs l’aurait submergé d’émotion,

Car au soir de s’en aller, sa plume dans l’encrier,
Il m’a cachée comme un trésor pour qu’on me trouve après sa mort.

 

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