Un amour de vilains

 
Paroles et musique : Jean-Marc PAVAGEAU – Le 23/09/2015 – ISWC : T-703.461.883.4

1°)- Je ne suis guère rancunier, pourtant j’aurais des arguments
Avec ma tronche inachevée pour faire condamner mes parents.
Comment briller aux yeux des femmes sensibles au charme masculin
Hormis les oreilles d’un âne, j’étais gaulé comme un lapin ! (Bis)

2°)- Une laideronne en souffrance d’un amour qui l’embellirait
Me dévoila, prime élégance, son cœur qui n’avait rien de laid !
Si son portrait, côté peinture, plagiait PICASSO, je tins bon
Peignant l’abstrait de sa figure en Demoiselles d’Avignon ! (Bis)

 3°)- Pour autant qu’elle fut gentille, n’eut caché d’anguille sous roche,
Je la taisais à ma famille car vraiment elle était trop moche !
Fourmis de la classe ouvrière, nous ne gagnions pas un radis !
Les miches de la boulangère, chez-nous avaient un goût rassis ! (Bis)

 4°)- Nos relations sentimentales, sans déplumer nos polochons
Ni même entrer dans les annales, ont crevé plus d’un édredon !
Nous n’eûmes point de descendance, jugeant, au vu de nos deux fioles,
Que le produit de nos carences nous aurait fait honte à l’école ! (Bis)

 5°)- De mon enfance inguérissable, sur mes petits bancs, je buvais
Rouge, le vin de mon cartable que ma maman me préparait !
J’en ai gardé quelques séquelles, des verres qui me rongent le corps.
Ainsi je prends de la bouteille comme celle auprès de qui je dors ! (Bis)

 6°)- Je vois d’ici vos tristes mines, pour peu, la pitié dans vos yeux
Mais quand vos belles se débinent, ma laide reste au coin du feu !
Sirotant notre part des anges, nous cueillons notre temps des roses.
L’amour est une affaire étrange, l’aspect ne peut rien à la chose ! (Bis)

Final)- Souffrez au carillon qui sonne que la beauté est infidèle !
Âgées, nos vilaines personnes s’enlaidiront moins que vos belles ! (Bis)

 

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