Poltron minet

 
Paroles et musique : Jean-Marc PAVAGEAU – Le 05/12/2014 – ISWC : T-703.323.100.6

1°)- Je suis un chat de gouttière moins célèbre que Pompon !
Moi, les chattes boulangères, je les cède aux vieux fripons.
D’origine certes modeste, je n’en suis pas moins bien né.
Aux aristo-chats, je laisse le duché du haut-panier. (Bis)

2°)- D’avoir trop tété ma mère, bien malgré mes miaulements,
J’ai dû quitter sœurs et frères pour amuser les enfants.
Dans une boîte à godasses, poltron minet, crotte au cul,
J’ai snobé la première classe depuis Nantes à Montaigu. (Bis)

3°)- Quand me sourit la lumière, sans égard d’intimité,
De la croupe à la crinière on s’en vint me tripoter.
L’un vantait mon doux pelage, l’autre mon minois coquin
Et pour compléter l’ouvrage, reniflait mon popotin. (Bis)

4°)- On m’offrit force litière avant de me shampouiner.
Pour me rincer le derrière, on me pendit par les pieds !
J’avais honte, quelle disgrâce, tout le chien d’un rat crevé !
J’ai eu chaud à mes moustaches rétives au fer à friser. (Bis)

 5°)- Je lapais du lait en boîte qu’une vache aurait renié,
Pour me remettre sur patte, non sans risquer la diarrhée !
J’héritais d’une corbeille tressée par un pékinois.
J’y couchais mes deux oreilles, dormant d’une seule à la fois. (Bis)

 6°)- J’en eus gros sur la prostate, assez pour me soulager
En levant bien haut la patte aux frontières de mon quartier.
Le temps qu’il faut pour le croire, j’avais le monde à mes pieds,
Régnant sur mon territoire aux dépens de mes sujets. (Bis)

 7°)- Grand amateur de caresses, je simulais des ronrons.
Seule une bigote, folle de messe, m’eut accordé son pardon !
Je l’avoue, c’est malhonnête, aux carillons de l’église,
Je boulotte mes croquettes, pèche en plus par gourmandise. (Bis)

 8°)- Tout matou tient de sa race, j’avais l’instinct dans la peau,
Mes hormones, ouvrant la chasse, prêtes à grimper aux rideaux !
Mais fi des belles mirettes, chattes du calendrier,
Seule la vieille Pomponette me souriait, enfarinée ! (Bis)

 9°)- Un chat moine, par sacerdoce, par pitié, pu lui céder.
J’optais pour une autre approche, fuyant sans me faire prier !
Emportant mes roubignolles auxquelles j’étais attaché,
Je levais d’autres frivoles pour jouer à chat perché. (Bis)

 10°)- À courir les belles minettes je me ruinais la santé,
D’autant que mes coucougnettes, aujourd’hui, sont asséchées !
C’est pourquoi, j’envie les mâles qui se font ligaturer,
De la trompe aux amygdales, par leurs épouses au foyer. (Bis)

 11°)- On m’a dit que Pomponette est rentrée à la maison,
Qu’elle avait perdu la tête, délaissant son vieux Pompon.
Heureux, il veille tranquille le pétrin du boulanger.
Sa chatte, laide et stérile, n’a plus que lui à fouetter ! (Bis)

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