Pauvre pantin

 
Paroles et musique: Jean-Marc PAVAGEAU – Le 16/08/1999 – ISWC : T-003.867.010.8

1°)- À chaque jour suffit sa peine.
Un seul amour vaut bien la mienne.
Que de regrets pour une histoire
Qu’un seul été garde en mémoire.
Pour une femme presqu’ordinaire,
Boire tant de larmes en solitaire
C’n’est pas sérieux, mais je m’en fous,
De voir mes yeux pleurer pour vous !
Il m’est si doux notre amour tendre
Que mon mois d’août traîne en décembre.
Je n’ai que faire d’autres saisons
Sans votre hiver à mon balcon !

2°)- Je n’ai que vous, même en défaite
Et le dégoût d’autre conquête.
L’amour n’est plus un jeu pour moi.
J’ai trop perdu entre vos bras,
Tant sacrifié mon innocence
Sur le bûcher de l’espérance
En me livrant sans retenue,
Vous dévoilant mon cœur à nu.
Mais pour vous être vulnérable
J’ai dû paraître pitoyable.
En me traînant jusqu’à vos pieds,
Minablement, je vous perdais !

3°)- Pauvre pantin pendu aux branches
De votre main, mon existence
S’est écroulée au premier pas
Quand vous avez fermé vos doigts !
J’en suis resté genoux à terre,
Le cœur blessé dans la poussière.
Est-il de pires maux qu’exister
Et de souffrir tout seul d’aimer ?
Mais les oracles me proclament
Qu’un jour viendra sécher mes larmes !
Qu’avec le temps, comme dit Ferré,
Tout fout le camp, bon ou mauvais !

4°)- Dès le printemps, j’ai dû revivre,
Loin des tourments d’une autre rive,
D’où émigraient d’autres humains
Plus malheureux que mon chagrin !
J’ai vu la faim et la souffrance,
La terre entière dans la démence !
Ainsi depuis la nuit des temps,
L’homme fait-il couler le sang !
Mais les oracles me proclament :
« L’amour viendra à bout des armes ! »
Avec le temps, comme dit Ferré,
Tout fout le camp, bon ou mauvais.

5°)- À chaque jour suffit sa haine !
Le monde autour me fait d’la peine.
Si l’homme n’est pas plus humain,
La paix des braves est encore loin!

 

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