Paroles et musique: Jean-Marc PAVAGEAU – Le 12/11/1998 – ISWC : T-003.822.073.3
1°)- Une femme a bercé ma vie, et je lui dois ce que je suis.
Elle m’a porté contre son sein et consolé tous mes chagrins.
Et comme un oiseau fait son nid, elle m’a construit un paradis,
Où j’ai grandi ma tendre enfance, me suis armé pour l’existence.
2°)- Puis le printemps s’en est allé par le chemin des écoliers.
Toujours à l’ombre de mes pas, quand je doutais, elle était là.
Elle a souffert toutes mes peurs et partagé tous mes bonheurs.
Elle a prié toutes mes nuits pour qu’aux matins, je lui sourie.
Refrain : Ma mère, Maman. Ma mère, Maman.
3°)- À l’âge appelé de raison, quand l’amour mûrit de saison,
Sans lui dévoiler mes tourments, elle devinait mes sentiments.
Au jour venu de m’en aller, dans un sourire, elle a pleuré…
Une femme lui prenait son enfant de venu homme maintenant.
Refrain
4°)- À peine le temps de reposer les photos sur la cheminée,
Qu’elle ouvrait tout son cœur en grand à la joie des petits enfants.
Et comme rien n’est jamais fini, pour chacun d’eux elle se soucie.
C’est la rançon d’être maman que de trembler sa vie durant.
Refrain
5°)- Moi de son îlot de tendresse, j’observe le monde en détresse,
Qui fait la guerre à tous les vents pour le pouvoir, l’or, ou l’encens.
Le monde est petit vu d’en bas, et quel sens donner à tout ça.
Mais que m’importe qu’il tourne ou non quand elle m’attend dans sa maison.
Refrain
6°)- Entre elle et moi et le bon Dieu, elle nous voit trois, moi plutôt deux.
Je ne sais si elle a raison. Elle a ma foi de toute façon.
Et je veux bien nous retrouver un peu plus haut sous les pommiers,
Avec les nôtres et compagnie. Là je croirai au paradis.
Refrain (Bis)
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