Lettre à mon grand-père


Paroles et musique: Jean-Marc PAVAGEAU – Le 15/12/1997 – ISWC : T-003.774.817.6
(à celui de Zabou)

1°)- Moi, j’étais une enfant, je n’avais pas onze ans,
Quand tu nous as quittés, Pépé.
Tes yeux me regardaient et je m’y suis noyée
Quand tu les as fermés, Pépé.

Tu étais paysan et tu aimais la terre,
Les labours au printemps, les quelques vaches à traire.
Tu gagnais ton pain blanc, juste le nécessaire
Pour nourrir tes enfants comme l’avait fait ton père.

2°)- Oui, j’ai grandi depuis, bien que tu sois parti,
La vie a continué, Pépé.
Si je souris parfois quand je parle de toi,
C’est pour ne pas pleurer, Pépé.

Avec toi tous les soirs, en guise de prière,
On buvait dans le noir ton doux rire sincère,
Qui transformait l’histoire sacrée du notre père.
On se fendait la poire, et au diable l’enfer.

3°)- De mon corps, de ton sang, sont nés deux beaux enfants,
Comme ils t’auraient aimé, Pépé.
Par les mots de mon cri, pour les joies de ma vie,
Je veux te remercier, Pépé.

Premier homme de ma vie, je te garde en mon cœur
Une place choisie, une part de bonheur.
Et dans ton paradis, si tu croises le facteur,
Au courrier aujourd’hui, il y aura mes fleurs.

4°)- Moi, j’étais une enfant, je n’avais pas onze ans,
Quand tu nous as quittés, Pépé.
Tes yeux me regardaient et je m’y suis noyée
Quand tu les as fermés, Pépé.

Final (Bis) : On se reverra un jour,
Attends-moi….
Moi j’y crois comme à l’amour,
Depuis toi…

 

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