Les gars du bâtiment

 
Paroles et musique: Jean-Marc PAVAGEAU – Le 20/10/1997 – ISWC : T-003.760.883.5

1°)- On se lève matin tranquille, un bleu de travail sous l’ bras.
On part travailler en ville, pour gagner six sous par mois.
Que l’on tuyaute ou menuise, du plâtrier au maçon,
Si l’on mouille nos chemises, c’est pour construire vos maisons. (Bis)

 Refrain : Mais on n’est pas des bêtes, on est des gars du bâtiment.
Et si ça vous embête de nous voir besogner autant,
Madame pincée, taille de guêpe, monsieur grand cygne en col blanc,
Tournez un peu la tête, ravalez vos compliments.
La nature imparfaite osa créer, c’est étonnant,
Un anthropopithèque dont vous êtes aussi les enfants !

2°)- À dix heures, on casse la croûte, on boit pour s’ dépoussiérer.
Bien qu’on ait chacun sa route, on forme l’équipe du chantier.
Les intellos nous évitent, nous les simples ouvriers.
Attendant le jour critique, où leurs toilettes s’ront bouchées. (Bis)

 Refrain

 3°)- Pour nos travaux redoutables, on s’ contente d’esprit pratique,
D’une réflexion honorable, couplée d’aptitudes physiques.
Certains gagnent leur retraite, bien qu’ils soient usés avant.
Mais gardent la mine en fête, c’est d’jà beau qu’ils soient vivants. (Bis)

 Refrain

4°)- Mis en terre entre les planches rabotées du menuisier,
Nous paraîtrons patte blanche, comme le collègue plâtrier.
On a œuvré en conscience, nous partirons sans regrets,
Serviteurs sans importance, au salut bien mérité. (Bis)

 Refrain : Car on n’est pas des bêtes, on est des gars du bâtiment.
Et si ça vous embête de nous voir besogner autant,
Madame pincée, taille de guêpe, monsieur grand cygne en col blanc,
Tournez un peu la tête, ravalez vos compliments.
La nature imparfaite osa créer, c’est étonnant,
Un anthropopithèque dont vous êtes aussi les enfants !

 

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