Paroles et musique : Jean-Marc PAVAGEAU – Le 22/06/2016 – ISWC : T 703.589.650.7
1°)- Mes deux oreilles en bonnet d’âne, un beau matin, j’ai débarqué
En plein hiver, à la campagne, les fesses bleues mais potelées!
J’aurais pu naître dans l’étable entre le bœuf et le baudet
Car l’hôtel avait son étoile, mais sa crèche affichait complet!
Car l’hôtel avait son étoile, mais sa crèche affichait complet!
2°)- J’ai bien attendu les rois mages mais ils ne sont jamais venus!
Le bas terroir de mon lignage m’écartait du rang des élus!
Puisque ne valant pas tripette aux yeux des nobles couronnés,
Je mange depuis leur galette, oui mais le quatorze juillet!
Je mange depuis leur galette, oui mais le quatorze juillet!
3°)- J’ai découvert entre mes jambes un zibouiboui de rien du tout,
Dont les bons mâles, à les entendre, useraient pour planter les choux!
Affublé de cet appendice, nonobstant le sort de Sodome,
J’ai, tôt, mesuré l’injustice entre les femmes et les bonshommes!
J’ai, tôt, mesuré l’injustice entre les femmes et les bonshommes!
4°)- Je n’ai pas eu, dans ma commune, l’éducation des citadins.
Je ne cultivais mes lacunes qu’au théâtre de mon jardin!
Risquant le fond de ma culotte en franchissant les barbelés,
Je n’ai jamais su lire les notes que les oiseaux m’ont enseignées!
Je n’ai jamais su lire les notes que les oiseaux m’ont enseignées!
5°)- Pas question de faire l’artiste, il me fallait un vrai métier!
On m’aurait vu séminariste quand d’autres seins m’étaient voués!
Faute d’aptitude scolaire, j’ai menuisé le bâtiment,
Quand l’élite, sortie première, boursicotait dans l’armement!
Quand l’élite, sortie première, boursicotait dans l’armement!
6°)- J’ai épousé une princesse roturière bien entendu!
À d’autres que nous la noblesse qui pète plus haut que son cul!
On a élevé la marmaille sans une cuillère d’argent,
Mais sans la coucher sur la paille, où elle aimait jouer pourtant!
Mais sans la coucher sur la paille, où elle aimait jouer pourtant!
7°)- Aujourd’hui, tempes grisonnantes, quand je chevauche ma guitare
J’écris les chansons que je chante tant qu’il me reste un auditoire!
Je tiens ici à rendre grâce à ces pelés, derniers tondus!
Nul n’est prophète en sa paroisse, ma poésie ne paye plus!
Nul n’est prophète en sa paroisse, ma poésie ne paye plus!
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