Paroles et musique: Jean-Marc PAVAGEAU – Le 20/04/1998 – ISWC : T-003.795.637.8
1°)- Je ne possède rien pourtant, qu’un peu de vent et de soleil,
Au coin d’un bois, c’est là qu’enfant, on bâtissait nos citadelles.
En haut d’un chêne au ventre creux, dessous un toit en tôle rouillée,
Je crois bien qu’on était heureux quand la pluie venait à tomber.
Refrain : Tu vois bonhomme, j’avais ton âge,
J’avais les mêmes jeux que toi.
Et lorsque je te dis : « Sois sage ! »
J’entends mon père en ce temps-là.
2°)- On levait l’échelle de cordes qui accédait à nos bastions,
Lorsqu’on pressentait quelques hordes nous menacer à l’horizon.
Avec nos arcs en noisetier, coiffé d’une plume de corbeau,
Du haut de nos arbres perchés, on se prenait pour des héros.
Refrain
3°)- Après la guerre, le drapeau blanc, on signait le traité de paix.
Entre vaincus et conquérants, on se rentrait soigner nos plaies.
Devant un bol de chocolat, après s’être lavés les mains,
C’était le repos des soldats jusqu’à ce mercredi prochain.
Refrain
4°)- Et c’est curieux ce sentiment de me revoir à travers toi.
De mon passé à ton présent, la vie reprend le même pas !
Tu verras un jour tes enfants emprunter les mêmes chemins.
Il en sera ainsi longtemps, tant qu’il y aura des jardins.
Refrain
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