Paroles et musique : Jean-Marc PAVAGEAU – Le 30/03/2014 – ISWC : T-703.202.890.5
(à ma Zabou)
Refrain : Aime, aime-moi encore, entends mes prières.
Ouvre-moi ton château fort, laisse entrer mes pierres.
1°)- Laisse-moi te peindre un soleil, te débarbouiller l’arc-en-ciel,
Remonter le temps pour de faux, pour courir derrière ton vélo.
Tu rêvais d’un prince charmant, un grand niais sur son cheval blanc,
Entre Cendrillon et Peau d’âne quand je construisais mes cabanes !
Refrain
2°)- Sur ta photo en noir et blanc, garçon manqué, sept ou huit ans,
On te devine l’instant d’après grimpée tout en haut d’un cyprès.
Thierry La Fronde au féminin, tu m’nais ta sœur et ton frangin
Sur les sentiers de l’aventure quand je pêchais triste friture !
Refrain
3°)- Puis t’es sortie à bicyclette, rentrais sans tambour ni trompette
Avec aux pieds tes deux chaussons avant minuit au carillon.
Tu cherchais un gars baraqué aux grandes paluches en fer forgé
Pour te faire danser folklorique quand je bredouillais ma musique !
Refrain
4°)- Sitôt les années du lycée, tu travaillais tous les étés,
Fuyant la ferme, les cornichons. Vivent les vacances à Saint Jean d’Mont !
« Pour vous Madame, qu’est-ce qu’il vous faut, une laitue, des abricots ? »
Quand tu t’offrais ta liberté, moi, dans les champs, j’allais bêcher !
Refrain
5°)- Fin des études, c’est le boulot, te voilà derrière un bureau.
« Mademoiselle s’il vous plaît, vous m’apporterez mon café ! »
T’avais un collègue, un blaireau, bavant sur toi comme un crapaud.
J’l’aurais bien r’foutu dans l’étang, au lieu d’partir au régiment !
Refrain
6°)- Un soir à la Fiesta du coin, par l’entremise d’un copain,
T’as croisé les yeux d’un p’tit gars, tout le plaisir était pour moi !
Le reste n’appartient qu’à nous. On était jeune, on était fou !
Ma guitare m’accordait tes bras nus sous ton pull rouge angora !
Refrain
7°)- Et la vie naturellement refait le coup à nos enfants !
Trente ans comblés de joies, d’orages, que tu reprises notre ouvrage !
On s’additionne pour ne faire qu’un, on se divise, on se retient.
Comme à la fin d’un opéra, encore on se relèvera !
Refrain et Refrain final : Aime, aime-moi encore, unissons nos pierres
Sans les jointer bord à bord, qu’entre la lumière !
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