Des chefaillons de toutes les cliques

1°)-  C’est un animal, un être des plus singuliers.
Femelle ou bien mâle, les deux sont à égalité.
Ils passent leur vie à humilier leurs congénères.
Comme disait GANDHI : « cela pour moi reste un mystère ! »
Je vais vous conter l’histoire d’un de ces personnages,
Fidèle trait pour trait à mille autres à travers les âges.
Si, en l’occurrence, il vous semblait le reconnaître,
Jugez votre chance enfin de vous payer sa tête!

Refrain : Il y en a partout sur terre, qu’ils soient civils ou militaires,
Des chefaillons de cette clique qui dictaturent en république.
Régnant sur leurs petits royaumes, sûrs d’avoir inventé l’eau chaude,
S’ils n’étaient mauvais comme une teigne, les petits chefs nous f’raient d’la peine.

2°)- Il est né méchant, car bon sang ne saurait mentir.
Comme papa, maman, il faisait le mal par plaisir
Piégeant des oiseaux qu’il libérait le feu au cul
Ou d’autres crapauds qu’il forçait à franchir la rue.
Ainsi à l’école il maltraitait les plus petits.
Tout nu, c’était drôle de les pousser dans les orties.
Combien de maîtresse, en pleurs, sont parties en courant
En pleine détresse pour se réfugier au couvent !

Refrain

 3°)- Le traître au lycée s’exprime en zélé rapporteur,
Par quelques courriers anonymes et dénonciateurs.
En parfait salaud calculateur et fin stratège,
Il trônait fayot sur la cohorte des élèves.
Plus tard au travail,  jardin d’enfants des grands pervers,
Pour faire ripaille il avait l’art et la manière.
Lâche et sans pitié, il jetait tout son dévolu
Sur des moins gradés jusqu’à ce qu’ils n’en puissent plus.

Refrain

 4°)- En maison d’retraite, jeune con jadis, vieux maintenant,
Avec toute sa tête mais plus vicieux qu’auparavant,
Quand les autres dînent, chantent ou regardent la télé,
Lui cherche une victime. Le temps n’aura su le changer !
Mais un jour viendra, c’est tant mieux pour l’humanité,
On l’enterrera et personne n’ira le pleurer!
Mais par Lucifer, si Dieu lui pardonnait sa vie,
Sûr, que chez Saint-Pierre, ce s’rait l’enfer au paradis.

Refrain final: Il y en a partout sur terre, qu’ils soient civils ou militaires,
Des chefaillons de tout’ les cliques qui dictaturent en république.
Régnant sur leurs petits royaumes, sûrs d’avoir inventé l’eau chaude,
S’ils n’étaient mauvais comme une teigne,
Les petits chefs nous f’raient d’la peine. (Bis)

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